Au sein dâune entreprise, le rĂŽle du SST Sauveteur Secouriste du Travail est de porter secours Ă un salariĂ© victime dâun accident sur son lieu de travail, le temps que les secours prennent le relais. Plus largement, il est chargĂ© de prĂ©venir les risques professionnels. La certification SST sâobtient aprĂšs 12 heures de formation et le financement incombe Ă lâemployeur, mais la demande peut ĂȘtre faite Ă lâinitiative du salariĂ© intĂ©ressĂ©. Le diplĂŽme est valable 2 ans et doit ĂȘtre renouvelĂ© par un stage de recyclage. Au-delĂ des obligations lĂ©gales, la certification SST est un vrai plus, elle peut ĂȘtre valorisĂ©e tout au long de la vie professionnelle. Voici les avantages Ă rĂ©aliser une formation initiale SST en tant que salariĂ©. RĂ©pondre Ă la rĂ©glementation en vigueur Lâarticle du Code du travail indique quâau sein des entreprises dans lesquelles sont accomplis des travaux dangereux », au minimum un membre du personnel doit ĂȘtre formĂ© en SST pour donner les premiers secours en cas dâurgence ». Si cette mesure concerne largement le domaine du BTP, les autres entreprises nâen sont pas exemptes. La loi prĂ©cise que tout employeur a lâobligation de mettre en place dans son entreprise, des moyens de secours adaptĂ©s, dans lâobjectif de prendre en charge le plus rapidement possible un salariĂ© qui serait victime dâun accident du travail, dâune dĂ©tresse mĂ©dicale ou dâun Ă©tat pathologique ». Plus globalement, lâemployeur est tenu de mettre en place un protocole Ă suivre en cas dâurgence, et dâĂ©quiper le ou les lieux de travail en matĂ©riel de premiers secours, tel quâun dĂ©fibrillateur, par exemple. En revanche, il nâest pas dans lâobligation de proposer une formation de sauvetage et de secourisme Ă tous ses salariĂ©s. Pourtant, de plus en plus dâemployeurs prennent conscience de la nĂ©cessitĂ© de sâentourer de plusieurs salariĂ©s formĂ©s aux gestes qui sauvent. Si le financement dâune certification SST est obligatoire pour une partie des effectifs dâune entreprise, pourquoi ne pas en profiter pour former lâensemble des membres de lâĂ©quipe intĂ©ressĂ©s et ainsi renforcer la cohĂ©sion entre eux ? En plus avec le dispositif CPF lâinvestissement financier peut ĂȘtre amorti. Pour les salariĂ©s, ĂȘtre certifiĂ© SST permet de complĂ©ter leur fonction dans lâentreprise et de se sentir investis dâune mission valorisante. En tant que formation entrant dans le cadre de la formation professionnelle continue, la certification SST peut ĂȘtre mise en avant tout au long de la carriĂšre, lors dâune recherche dâemploi par exemple. Ăquivalente au niveau PSC1 PrĂ©vention et secours civiques de niveau 1, la certification SST peut reprĂ©senter une porte dâentrĂ©e vers une reconversion dans les mĂ©tiers du secours et de la sĂ©curitĂ©. Les demandeurs dâemploi, au mĂȘme titre que les Ă©tudiants, peuvent suivre une formation SST en vue dâobtenir la certification correspondante. Intervenir en cas dâaccident ou de malaise Câest lâavantage le plus Ă©vident de la certification SST. Un sauveteur secouriste du travail est en effet capable de prodiguer les gestes de premiers secours, permettant, si ce nâest de sauver la victime, de limiter ses sĂ©quelles. Durant la formation, le formateur SST indique la conduite Ă tenir en situation dâaccident. Celle-ci se base sur 4 principes protĂ©ger ; examiner ; alerter ; secourir. Voici un exemple plus prĂ©cis en cas de malaise, un SST est en mesure de repĂ©rer rapidement si la victime respire encore, si elle est consciente ou non, avant dâalerter les secours. Les Ă©quipes de secours public sont alors plus rapidement informĂ©es sur le contexte de lâintervention. Entre le moment de lâappel et lâarrivĂ©e des secours, le sauveteur secouriste du travail peut mobiliser le matĂ©riel nĂ©cessaire. Dans le cas dâun AVC accident vasculaire cĂ©rĂ©bral, les pompiers peuvent prĂ©coniser la mise en marche dâun dĂ©fibrillateur couplĂ©e Ă un processus de rĂ©animation cardio-pulmonaire. Les quelques minutes prĂ©cĂ©dant lâarrivĂ©e des secours sont gĂ©nĂ©ralement cruciales. Dans de nombreux cas, elles permettent de stabiliser lâĂ©tat de la victime jusquâĂ son transfert Ă lâhĂŽpital. De fait, un salariĂ© certifiĂ© SST est capable de dispenser les gestes qui sauvent, dans lâentreprise qui lâemploie, mais Ă©galement en dehors, en cas dâhĂ©morragie ; dâinconscience ; dâarrĂȘt ventilatoire ; dâarrĂȘt cardiaque ; de brĂ»lures ; de fracture ; de plaies ; de malaise. Suivre une formation SST permet donc dâacquĂ©rir des compĂ©tences concrĂštes, mobilisables tant dans la sphĂšre professionnelle que privĂ©e. A titre plus personnel, passer la certification SST peut aider Ă se sentir plus Ă lâaise face Ă une situation dâurgence, Ă dĂ©tenir les clĂ©s pour intervenir en confiance en cas dâaccident. PrĂ©venir et anticiper les accidents sur le lieu de travail La prĂ©vention est une facette moins connue de la certification SST. Dans les faits, les salariĂ©s sauveteurs et secouristes du travail ont un rĂŽle Ă jouer dans la prĂ©vention des risques professionnels et la sĂ©curitĂ© au travail. Et câest bien normal en tant que membres actifs de lâentreprise, ils connaissent bien lâenvironnement professionnel des autres salariĂ©s. Câest le petit plus de la formation SST par rapport aux nombreuses autres formations au secourisme, comme le Psc1 elle sâapplique aux risques professionnels spĂ©cifiques, qui varient dâun Ă©tablissement Ă un autre. Dans certains domaines dâactivitĂ©s, une bonne connaissance des risques liĂ©s Ă lâactivitĂ© peut permettre de les limiter. La sĂ©curitĂ© des salariĂ©s Ă©tant un enjeu considĂ©rable pour lâentreprise, le salariĂ© SST a donc un grand rĂŽle Ă jouer dans les milieux les plus dangereux. Certes, la certification SST fait partie des obligations lĂ©gales des chefs dâentreprise. Cependant, les salariĂ©s peuvent aussi la voir comme une actualisation des compĂ©tences essentielles et prendre confiance en leur capacitĂ© Ă pratiquer les premiers gestes de secours en toute circonstance. Au travail ou dans la vie personnelle, ces gestes sauvent des vies. Enfin, dans un cadre professionnel reconnu comme dangereux, les salariĂ©s peuvent pleinement sâimpliquer dans la stratĂ©gie de rĂ©duction des risques professionnels de lâentreprise, et la faire bĂ©nĂ©ficier de leur connaissance du terrain. Vous aussi, vous souhaitez vous sentir plus utile au travail ? 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Concernantles professionnels il faut savoir que lâarticle R 4224- 14 du Code du travail stipule l (BĂątiment et Travaux Publics) sont ceux qui regroupent le plus grand nombre dâaccidents du travail (blessure, contusion, chute ), du fait de lâenvironnement en perpĂ©tuel mouvement et pouvant ĂȘtre dangereux. La loi impose que sur tous lieux de travail, une
L'employeur a l'obligation, aprĂšs avis du mĂ©decin du travail, de prendre les mesures nĂ©cessaires pour assurer les premiers secours aux accidentĂ©s et aux sont rĂ©digĂ©es et consignĂ©es dans un document portĂ© Ă la connaissance du document est tenu Ă la disposition de l'inspection du des lieux de travail en matĂ©riel de premiers secours est accessible et adaptĂ© Ă la nature des membre du personnel reçoit la formation de premiers secours, notamment au sauvetage secourisme du travail SST dans les lieux suivants Ateliers oĂč sont effectuĂ©s des travaux dangereuxChantiers mobilisant plus de 20 personnes pendant plus de 15 jours et impliquant la rĂ©alisation de travaux dangereuxĂ savoiril est recommandĂ© de former plus de personnels au SST pour permettre une intervention efficace en cas d' pratiqueRĂŽle du sauveteur secouriste du travailSource Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© INRS
Ce matĂ©riel doit faire lâobjet dâune signalisation » (Article R. 4224-14 du Code du Travail et Article R. 4224-23). Le code du travail prĂ©voit plusieurs obligations concernant le matĂ©riel de premier secours et sa signalĂ©tique mais aucune obligation explicite pour les dĂ©fibrillateurs. Sachez cependant quâen tant quâemployeur, vous ĂȘtes tenu dâassurer la
Vous ĂȘtes ici Publie le 01 Septembre 2016 1355 Vous revenez d'un arrĂȘt maladie ou d'un accident non professionnel et vous devez passer une visite mĂ©dicale pour savoir si vous ĂȘtes apte ou non Ă reprendre le travail. Qui est compĂ©tent pour vous dĂ©clarer inapte au travail ? Quelle est la procĂ©dure Ă suivre ? Quelles sont les consĂ©quences d'une Ă©ventuelle inaptitude ? La dĂ©claration d'inaptitude du salariĂ© L'inaptitude au travail est le fait qu'un employĂ© soit dans l'incapacitĂ© de continuer Ă travailler sur son poste. Seul le mĂ©decin du travail peut dĂ©clarer un salariĂ© inapte au travail selon l'article L 1226-2 du Code du Travail. Le salariĂ© ne pourra ĂȘtre dĂ©clarĂ© inapte qu'aprĂšs une visite mĂ©dicale effectuĂ©e par le mĂ©decin du travail. Il examinera l'Ă©tat de l'employĂ© en prenant en compte le poste qu'il occupe ainsi que ses conditions de travail, en application de l'article R 4224-31 du Code du Travail. La procĂ©dure Ă respecter Pour Ă©tablir l'inaptitude du salariĂ©, le mĂ©decin du travail doit effectuer 2 visites mĂ©dicales Une premiĂšre visite mĂ©dicale qui peut ĂȘtre celle de reprise elle est obligatoire Ă la suite d'un arrĂȘte maladie. Une deuxiĂšme visite mĂ©dicale au minimum 15 jours aprĂšs la premiĂšre, pour dĂ©clarer si le salariĂ© est finalement apte ou non Ă travailler. Dans certains cas de figure, une seule visite sera effectuĂ©e En cas de danger immĂ©diat pour la santĂ© ou la sĂ©curitĂ© du salariĂ© ou pour celles des autres. Si une visite de prĂ©-reprise a eu lieu au moins 30 jours avant l'examen. A la suite de ces visites, le mĂ©decin devra adresser Ă l'employeur des propositions de mutation ou de transformation de poste. Les consĂ©quences de l'inaptitude A la suite de la dĂ©claration d'inaptitude, l'employeur devra respecter une procĂ©dure particuliĂšre. En application de l'article L 1226-2 du Code du Travail, il devra proposer au salariĂ© un poste adaptĂ© Ă ses fonctions. L'emploi proposĂ© devra ĂȘtre le plus possible comparable avec celui prĂ©cĂ©demment occupĂ© par l'employĂ©. Il aura une obligation de reclassement envers lui et disposera d'un mois pour reclasser le salariĂ©. A dĂ©faut de possibilitĂ© de reclassement, le salariĂ© pourra ĂȘtre licenciĂ© pour inaptitude. La dĂ©claration d'inaptitude du mĂ©decin du travail pourra ĂȘtre contestĂ©e par l'employeur ou le salariĂ©. Le demandeur devra exercer un recours dans les 2 mois suivants le constat d'inaptitude. La demande sera faite en rĂ©fĂ©rĂ© aurpĂšs du Conseil des Prud'hommes.
Codedu travail âș Partie lĂ©gislative âș PremiĂšre partie : Les relations individuelles de travail âș Livre II : Le contrat de travail âș Titre III : Rupture du contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e âș Chapitre VII : Autres cas de rupture âș Section 2 : Retraite; Sous-section 3
RĂ©glementation correspondante Ă l'obligation de s'Ă©quiper d'un matĂ©riel de premiers OBLIGATIONS Art. et suivant ancien et suivant "L'employeur prend les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© physique et mentale des travailleurs de l'Ă©tablissement". Art. ancien al. 1 "Les lieux de travail sont Ă©quipĂ©s d'un MATĂRIEL DE PREMIERS SECOURS adaptĂ© Ă la nature des risques et facilement accessible". Art. ancien "Un membre du personnel reçoit la formation de secouriste nĂ©cessaire pour donner les premiers secours en cas d'urgence dans 1° Chaque atelier oĂč sont accomplis des travaux dangereux, 2° Chaque chantier employant vingt travailleurs au moins pendant plus de 15 jours oĂč sont rĂ©alisĂ©s des travaux dangereux. Les travailleurs ainsi formĂ©s ne peuvent remplacer les infirmiers". Art. ancien al. 2 " Le matĂ©riel de premiers secours fait l'objet d'une signalisation par panneaux". LES SANCTIONS 1- ResponsabilitĂ© pĂ©nale Art. L4741-1 ancien du Code du travail Amende de 3 750 euros et un an d'emprisonnement ou l'une des 2 peines seulement. L'amende est appliquĂ©e autant de fois qu'il y a de salariĂ©s de l'entreprise concernĂ©s par la ou les infractions relevĂ©es dans le procĂšs verbal. En cas de rĂ©cidive, l'emprisonnement peut ĂȘtre portĂ© Ă 2 ans et l'amende Ă 9 000 euros. Art. 221-6 du Code pĂ©nal 75 000 euros d'amende ou 5 ans de dĂ©tention en cas d'accident entrainĂ© par un manquement dĂ©libĂ©rĂ© Ă une obligation de prudence ou de sĂ©curitĂ© imposĂ©e par la loi. Une condamnation Ă l'affichage du jugement est, en outre, extrĂȘmement frĂ©quente. 2- ResponsabilitĂ© civile La jurisprudence des cours et tribunaux se montre plus stricte en la matiĂšre. Lien direct
Larticle R. 4224-14 du code du travail prĂ©voit que "Les lieux de travail sont Ă©quipĂ©s d'un matĂ©riel de premiers secours adaptĂ© Ă la nature des risques et facilement accessible". L'emplacement de la pharmacie ou des trousses de secours doit ĂȘtre connu des salariĂ©s. L'article R. 4224-23 indique que "Ce matĂ©riel doit faire l'objet d'une
Article PubliĂ©e le 08/04/2019 Information proposĂ©e par INRS SantĂ© et sĂ©curitĂ© au travail Lâemployeur est celui qui met en Ćuvre la dĂ©marche de prĂ©vention dans son entreprise. Il est en effet responsable de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© de ses salariĂ©s. Il coordonne ses diffĂ©rentes Ă©quipes et attribue les moyens nĂ©cessaires Ă la prĂ©servation de la santĂ© physique et mentale de tous ses salariĂ©s. De la responsabilitĂ© Ă la mise en Ćuvre de la prĂ©vention Lâemployeur est celui qui met en Ćuvre la dĂ©marche de prĂ©vention dans son entreprise. Il est en effet responsable de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© de ses salariĂ©s. Il coordonne ses diffĂ©rentes Ă©quipes et attribue les moyens nĂ©cessaires Ă la prĂ©servation de la santĂ© physique et mentale de tous ses salariĂ©s. Lâemployeur est responsable devant la loi de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s dans son entreprise. Il est tenu Ă une obligation de sĂ©curitĂ©. Il sâagit dâune obligation de rĂ©sultat, et Ă ce titre, il est le garant de la politique de prĂ©vention et de sa mise en Ćuvre. Pour cela, il sâentoure des compĂ©tences nĂ©cessaires et est conseillĂ© par le mĂ©decin du travail. Obligations gĂ©nĂ©rales de l'employeur Art. L. 4121-1 et suivants du Code du travail L'employeur prend les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent des actions de prĂ©vention des risques professionnels et de la pĂ©nibilitĂ© au travail, des actions d'information et de formation, la mise en place d'une organisation et de moyens adaptĂ©s. L'employeur veille Ă l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre Ă l'amĂ©lioration des situations existantes. Il met en Ćuvre les mesures de sĂ©curitĂ© sur le fondement des principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention suivants art. L. 4121-2 du Code du travail Eviter les risques câest-Ă -dire supprimer le danger ou lâexposition Ă celui-ci. Par exemple, lâemployeur qui privilĂ©gie les visioconfĂ©rences pour les rĂ©unions afin dâĂ©viter les risques inhĂ©rents aux dĂ©placements professionnels. Evaluer les risques qui ne peuvent pas ĂȘtre Ă©vitĂ©s il sâagit dâapprĂ©cier leur nature et leur importance afin de dĂ©terminer les actions Ă mener pour assurer la sĂ©curitĂ© et garantir la santĂ© des travailleurs. ConcrĂštement, lâĂ©valuation des risques conduit les entreprises Ă identifier les dangers le danger est la propriĂ©tĂ© ou capacitĂ© intrinsĂšque dâun Ă©quipement, dâune substance, dâune mĂ©thode de travail, de causer un dommage pour la santĂ© des travailleurs, analyser les risques câest le rĂ©sultat de lâĂ©tude des conditions dâexposition des travailleurs Ă ces risques. Ces derniers sont ensuite classĂ©s en fonction de leur gravitĂ©, de leur frĂ©quence. A la suite de cette Ă©valuation, l'employeur met en Ćuvre les actions de prĂ©vention ainsi que les mĂ©thodes de travail et de production garantissant un meilleur niveau de protection de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© des travailleurs. Il intĂšgre ces actions et ces mĂ©thodes dans l'ensemble des activitĂ©s de l'Ă©tablissement et Ă tous les niveaux de l'encadrement. Combattre les risques Ă la source câest-Ă -dire dâintĂ©grer la prĂ©vention le plus en amont possible, notamment dĂšs la conception des lieux de travail, des Ă©quipements ou des modes opĂ©ratoires. Adapter le travail Ă l'homme en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des Ă©quipements de travail et des mĂ©thodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencĂ© et de rĂ©duire les effets de ceux-ci sur la santĂ©. Par exemple, la phase dâĂ©valuation des risques peut permettre de repĂ©rer des plans de travail dâune hauteur inadaptĂ©e pour les salariĂ©s entraĂźnant des contraintes importantes et des efforts inutiles. Ce plan peut ĂȘtre surĂ©levĂ© ou abaissĂ© pour diminuer le risque dâatteintes ostĂ©o-articulaires. Il sâagit ainsi de concevoir les postes de travail et choisir les Ă©quipements, les mĂ©thodes de travail et de production pour limiter notamment le travail monotone ou cadencĂ©. Tenir compte de l'Ă©tat d'Ă©volution de la technique câest-Ă -dire prĂ©venir les risques rĂ©sultant des Ă©volutions techniques. Assurer Ă©galement une veille pour suivre les Ă©volutions techniques et les exploiter pour amĂ©liorer les moyens de prĂ©vention existants. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux Ă©viter notamment lâutilisation de procĂ©dĂ©s ou de produits dangereux lorsquâun mĂȘme rĂ©sultat peut ĂȘtre obtenu avec une mĂ©thode prĂ©sentant des dangers moindres le remplacement dâun produit cancĂ©rogĂšne par un produit moins nocif, ou lâutilisation de peintures sans solvant, par exemple. Planifier la prĂ©vention en y intĂ©grant, dans un ensemble cohĂ©rent, la technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants notamment les risques liĂ©s au harcĂšlement moral et au harcĂšlement sexuel, ainsi que ceux liĂ©s aux agissements sexistes. En cas dâintervention de plusieurs entreprises sur un mĂȘme lieu, organiser la prĂ©vention en commun. Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la prioritĂ© sur les mesures de protection individuelle lâutilisation des Ă©quipements de protection individuelle doit intervenir en complĂ©ment des protections collectives si elles se rĂ©vĂšlent insuffisantes. Donner les instructions appropriĂ©es aux travailleurs il incombe Ă lâemployeur de donner aux salariĂ©s les informations nĂ©cessaires Ă lâexĂ©cution de leurs tĂąches dans des conditions de sĂ©curitĂ© optimales. Il sâagit notamment de leur fournir les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă la bonne comprĂ©hension des risques encourus et ainsi de les associer Ă la dĂ©marche de prĂ©vention. Ces principes doivent ĂȘtre mis en Ćuvre en respectant les valeurs essentielles et les bonnes pratiques de prĂ©vention Voir dossier Principes gĂ©nĂ©raux dâune dĂ©marche de prĂ©vention. Ces principes montrent le caractĂšre plurifactoriel organisationnel, humain, technique⊠des risques professionnels. Organisation des secours Art. R. 4224-14 et suivants du Code du travail Le Code du travail fait obligation Ă l'employeur d'organiser dans son entreprise les soins d'urgence Ă donner aux salariĂ©s accidentĂ©s et aux malades. En lâabsence dâinfirmiere assurant une prĂ©sence permanente, lâemployeur doit prendre lâavis du mĂ©decin du travail pour dĂ©finir les mesures nĂ©cessaires. Cette organisation des secours passe par la mise en place, sur les lieux de travail, dâun dispositif dâalerte en cas dâaccident ou de personne malade,la prĂ©sence de sauveteurs secouristes du travail et la mise Ă disposition dâun matĂ©riel adaptĂ© de premiers secours. La conduite Ă tenir en cas dâurgence doit ĂȘtre rĂ©digĂ©e et consignĂ©e dans un document portĂ© Ă la connaissance du personnel et facilement accessible. Ce document est Ă©galement tenu Ă la disposition de lâinspecteur du travail. Par ailleurs, lâarticle R. 4227-28 du Code du travail oblige lâemployeur Ă prendre les mesures nĂ©cessaires pour que tout commencement d'incendie puisse ĂȘtre rapidement et efficacement combattu dans l'intĂ©rĂȘt du sauvetage des travailleurs. Transcription de lâĂ©valuation des risques professionnels dans le Document unique DU Art. R. 4121-1 et suivants du Code du travail L'employeur transcrit et met Ă jour dans un document unique les rĂ©sultats de l'Ă©valuation des risques pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des travailleurs Ă laquelle il procĂšde en tenant compte de la nature des activitĂ©s de l'Ă©tablissement, du choix des procĂ©dĂ©s de fabrication, des Ă©quipements de travail, des substances ou prĂ©parations chimiques, dans l'amĂ©nagement ou le rĂ©amĂ©nagement des lieux de travail ou des installations et dans la dĂ©finition des postes de travail. Cette Ă©valuation comporte un inventaire des risques identifiĂ©s dans chaque unitĂ© de travail de l'entreprise ou de
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