LepÚre était peintre le fils cinéaste Answers is: R E N O I R « Previous All Puzzle 3 Answers Next » About CodyCross. CodyCross is a famous newly released game which is developed by
Mon pĂšre est parti en douceur, dans sa maison du Capon, avec autour de lui l’ensemble de sa famille, dont sa femme », l’actrice MichĂšle Morgan, a dĂ©clarĂ© Ă  Reuters DaniĂšle Thompson, la fille du a prĂ©cisĂ© que la santĂ© de son pĂšre s’était considĂ©rablement dĂ©gradĂ©e ces derniers mois, qu’il Ă©tait aveugle et Oury sera inhumĂ© lundi au cimetiĂšre du Montparnasse Ă  Paris, cĂ©rĂ©monie qui devrait attirer de nombreux admirateurs du cinĂ©aste. Il laisse un patrimoine considĂ©rable, il est tout Ă  fait normal que ceux qui l’ont aimĂ© puissent venir lui rendre un dernier hommage », a prĂ©cisĂ© sa prĂ©sident Jacques Chirac a fait part de sa grande Ă©motion » et saluĂ© la mĂ©moire d’un rĂ©alisateur et scĂ©nariste immensĂ©ment populaire, acclamĂ© par le public, maĂźtre du rire et de la bonne humeur », d’un formidable crĂ©ateur de mythes ». Pour lui, les films de GĂ©rard Oury font partie intĂ©grante de notre culture et de notre imaginaire. Ils nous rappelleront toujours le souvenir d’un cinĂ©aste extraordinairement douĂ©, qui Ă©tait aussi un homme de coeur et un vĂ©ritable humaniste ».Le Premier ministre Dominique de Villepin, en visite dans le FinistĂšre, a fait part de sa peine » et de sa tristesse ». »Je perds un ami et la France perd un de ses grands cinĂ©astes, une grande figure du cinĂ©ma français. La Grande Vadrouille, Le Corniaud et Rabbi Jacob sont dans toutes les mĂ©moires, cela fait partie du patrimoine des familles françaises, de ses films qu’on voit et revoit avec un bonheur identique », a dit le Premier ministre. »GĂ©rard Oury est aussi un merveilleux reprĂ©sentant de l’esprit français, de l’humour, de la gĂ©nĂ©rositĂ©, de la tendresse, avec des scĂšnes mĂ©morables qui appartiennent presque Ă  nos vies », a-t-il poursuivi. Le maĂźtre du duo comiqueSorti en dĂ©cembre 1966, La Grande Vadrouille, avec en vedette Louis de FunĂšs et Bourvil, irrĂ©sistible duo comique dĂ©jĂ  rĂ©unis dans Le Corniaud, avait attirĂ© plus de 17 millions de spectateurs – le plus gros succĂšs en France jusqu’à la sortie de Titanic en Oury naĂźt le 29 avril 1919 Ă  Paris, fils d’un violoniste, Serge 17 ans, il suit les cours de RenĂ© Simon et entre au Conservatoire aux cĂŽtĂ©s de Bernard Blier et François PĂ©rier. Pensionnaire de la ComĂ©die française en 1939 et 1940, il monte sur scĂšne dans Britannicus mais doit bientĂŽt fuir les lois antijuives du rĂ©gime de Vichy et partir pour la en France aprĂšs la guerre, il joue au théùtre tout en abordant quelques seconds rĂŽles au cinĂ©ma, et passe Ă  la rĂ©alisation en 1959 en tournant La Main 1961, Le Crime ne paie pas, avec Louis De FunĂšs, est son premier succĂšs comme ans plus tard, les pĂ©rĂ©grinations en Italie et dans le sud de la France de son corniaud », Antoine MarĂ©chal Bourvil, manipulĂ© par l’ignoble trafiquant LĂ©opold Saroyan De FunĂšs, sont un succĂšs phĂ©nomĂ©nal, avec 12 millions de confirmĂ© et dĂ©passĂ© par La Grande Vadrouille prĂšs de trois ans plus tard, une comĂ©die sur fond d’occupation allemande, avec un aussi Ă©poustouflant qu’irritant Louis de FunĂšs en chef d’orchestre irascible, Stanislas Lefort, et un Bourvil aussi tendre que benĂȘt, le peintre en bĂątiment Augustin sont ensuite Le Cerveau 1968, La Folie des grandeurs qui rĂ©unit en 1971 Louis de FunĂšs et Yves Montand, Les Aventures de Rabbi Jacob 1973, L’ As des As 1982 avec Jean-Paul Belmondo, toujours de grands succĂšs Oury rĂ©alise deux films avec le blond feu follet Pierre Richard, La Carapate 1978 et Le Coup du parapluie 1980. Ce sont ensuite des comĂ©dies comme La Vengeance du serpent Ă  plumes, Vanille fraise, La Soif de l’or, qui rencontrent moins de films s’espacent peu Ă  peu. En 1993, GĂ©rard Oury reçoit un CĂ©sar d’Honneur. En 1996, il signe FantĂŽme avec chauffeur, avec comme vedettes Philippe Noiret et GĂ©rard Jugnot, puis en 1999 Le 2001, le Festival de Cannes lui rend hommage en lui remettant un TrophĂ©e du Festival ».
Selonla rĂšgle des tournages confinĂ©s, l’histoire du film a contaminĂ© son tournage, avec des affrontements d’ego entre Klaus Maria Brandauer (dont la ressemblance physique avec Skolimowski n’est pas fortuite, puisqu’il joue le pĂšre de Michael Lyndon, son fils) et le cinĂ©aste, ainsi que des rivalitĂ©s professionnelles entre Brandauer et son ennemi Ă  l’écran, Robert Duvall.
“C’était le Gepetto d’ET” expliquait rĂ©cemment Spielberg. Son pĂšre donc; celui qui avait su lui insuffler la vie, ou mieux le pneuma, son souffle vital. Avec Carlo Rambaldi nĂ© en 1925 en Emilie-Romagne et mort vendredi 10 Ă  l'Ăąge de 86 ans ce n’est pas seulement l’un des plus talentueux artisan du cinĂ©ma qui s’éteint, mais un vĂ©ritable sorcier. Peintre, sculpteur, bricoleur de gĂ©nie, Rambaldi a contribuĂ© Ă  rĂ©volutionner le cinĂ©ma euphĂ©misme en donnant vie aux plus grandes crĂ©atures du septiĂšme art. RestĂ© cĂ©lĂšbre pour avoir fait marcher ET, il avait avec HR Giger créé le xĂ©nomorphe d’ disait sorcier ? On connait la lĂ©gende en 71, pour une scĂšne rĂȘvĂ©e du Venin de la peur, Lucio Fulci avait demandĂ© Ă  Rambaldi d'imaginer des chiens Ă©viscĂ©rĂ©s. Ses crĂ©atures paraissaient tellement rĂ©elles que la justice italienne attaqua Fulci pour “torture sur animaux” et Rambaldi dut venir au tribunal avec ses marionnettes pour sauver le cinĂ©aste de la prison et prouver que tout cela n’était que du cinĂ©ma ! Magie d’une Ă©poque oĂč le septiĂšme art prĂ©tendait encore Ă  l’illusion du rĂ©el... Et sans rejouer l’éternelle guerre entre l’artisanat et l’industrie numĂ©rique, entre Ray Harryhausen et ILM ou bien l’hybris contre la mĂ©canisation, on reconnaĂźtra que les crĂ©atures de Rambaldi avaient une certaine gueule. A une Ă©poque oĂč les effets spĂ©ciaux ne passaient pas encore uniquement par les prouesses d’un ordinateur, il avait su transformer la matiĂšre pour donner corps aux fantasmes des cinĂ©astes. Pape de la mĂ©catronique - cette discipline qui combinait la mĂ©canique, l’électronique et l’ingĂ©nierie - il ne cachait pas son mĂ©pris pour l’infographie et vantait l’artisanat de son mĂ©tier “Je suis un crĂ©ateur d’acteurs mĂ©caniques, qui n’existent pas dans la rĂ©alitĂ©. Ce qui m’intĂ©resse, c’est la combinaison entre mĂ©canisme, forme et reproduction du mouvement”.Parti d’Italie oĂč il rĂ©volutionna l’art du maquillage et des effets spĂ©ciaux et imprima sa marque sur le fantastique transalpin des 60’s, son gĂ©nie fut rĂ©vĂ©lĂ© par Dino de Larentiis et rapidement rĂ©cupĂ©rĂ© par Hollywood Joseph Mankiewicz pour ClĂ©opĂątre, John Huston pour La Bible firent appel Ă  lui. Avant que les glorieuses 70’s fassent de lui le roi des SFX successivement, il conçut le King Kong de Guillermin mĂȘme si sa sculpture de 12 mĂštres apparait finalement peu dans le film, les Greys de Rencontres du troisiĂšme type l’Alien, ET et les vers de Dune. ET et Alien lui vaudront l’Oscar des meilleurs effets spĂ©ciaux. Mais Ă  cĂŽtĂ© de ces classiques, les cinĂ©philes se souviendront aussi de la pieuvre qui attaque Isabelle Adjani dans le fantasme de Possession ou du masque-tuba qu’il avait imaginĂ© pour Danger Diabolik de Mario Bava cinĂ©aste avec lequel il travailla Ă©troitement pendant de longues annĂ©es.C'est un pan entier du cinĂ©ma fantastique qui disparaĂźt aujourd'hui et la mort de Carlo Rambaldi laisse les crĂ©atures les plus folles du septiĂšme art dĂ©finitivement orphelines.
Lepeintre Pierre-Auguste Renoir meurt en 1919. Son fils, Jean, se lance dans la rĂ©alisation cinĂ©matographique en 1924 et s’apprĂȘte ainsi Ă  perpĂ©tuer le prestige artistique familial. Pour financer ses projets, il n’hĂ©site d’ailleurs pas Ă  vendre les tableaux de son pĂšre. Des tableaux dont il fut parfois enfant, le sujet et le
Le gĂ©nial Deep End sort ces jours-ci dans une superbe Ă©dition Blu-ray chez Carlotta. Idem pour Essential Killing parmi les dix meilleurs films de l’annĂ©e 2011, chez Studiocanal. C’est occasion de se pencher Ă  nouveau sur l’Ɠuvre de Jerzy Skolimowski photo en tĂȘte de texte, une des plus belles du cinĂ©ma moderne. Jerzy Skolimowski, nĂ© en 1938, fut une figure marquante du nouveau cinĂ©ma polonais des annĂ©es 60 aux cĂŽtĂ©s de Roman Polanski avant de devenir un cinĂ©aste insaisissable, Ă  la carriĂšre dĂ©routante. Signes particuliers de Skolimowski Ă  la fois poĂšte et boxeur, acteur et rĂ©alisateur, franc-tireur et farouchement individualiste, comme en tĂ©moignent ses premiers films et ceux qui suivront, tournĂ©s un peu partout dans le monde. Walkover est le deuxiĂšme long mĂ©trage de Skolimowski, aprĂšs Signe particulier nĂ©ant 1964. Il y interprĂšte le rĂŽle principal, celui d’un Ă©tudiant dĂ©sƓuvrĂ© qui a ratĂ© son diplĂŽme d’ingĂ©nieur et qui erre dans des paysages industriels incertains, jamais Ă  sa place dans une Pologne en voie de modernisation. Rencontres pittoresques, humour grinçant, jeunes femmes agaçantes, mais surtout inventivitĂ© permanente de la mise en scĂšne. Skolimowski, sans doute sous influence godardienne, comme beaucoup d’autres Ă  l’époque, bouscule la syntaxe cinĂ©matographique, les bonnes maniĂšres et les habitudes. Le film dĂ©bute par une image gelĂ©e, puis le regard camĂ©ra d’une jeune femme en gros plan, quelques secondes avant qu’elle ne se jette sous un train arrivant en gare. C’est de ce mĂȘme train que va descendre le hĂ©ros » de Walkover, trentenaire qui va accepter par dĂ©pit de participer Ă  un tournoi de boxe amateur. Lui aussi regardera rĂ©guliĂšrement la camĂ©ra dans des plans fixes oĂč il semble jauger le spectateur, lui imposer des plans miroirs oĂč se reflĂšte une image inconfortable de la condition d’homme, entre rĂ©bellion et dĂ©sillusion, parfaitement intemporelle malgrĂ© l’ancrage historique du film dans la post Nouvelle Vague europĂ©enne. Skolimowski est un cinĂ©aste de l’énergie, mais d’une Ă©nergie vaine. Il s’agit plutĂŽt de dĂ©pense. Son personnage est sans cesse en mouvement, mais il fait du sur place, marche Ă  reculons ou reviens en arriĂšre le plan, a la fois allĂ©gorique et d’une impressionnante vigueur physique, oĂč le cinĂ©aste saute d’un train en marche pour rejoindre le lieu qu’il venait de quitter, prisonnier de la sociĂ©tĂ©, incapable d’échapper Ă  un prĂ©sent stĂ©rile et Ă  un futur guĂšre excitant. AthlĂ©tique, il doit sa victoire sur le ring non pas Ă  sa force mais Ă  un gag humiliant qui donne sa signification au film le walkover » du titre, qui dĂ©signe dans le vocabulaire de la boxe une victoire par abandon. Skolimowski, comme son collĂšgue Polanski, ne va pas supporter longtemps la censure politique de la Pologne communiste. AprĂšs La BarriĂšre 1966, Haut les mains est interdit l’annĂ©e suivante par la censure il faudra attendre 1981 pour qu’il soit projetĂ© sur un Ă©cran. Skolimowski quitte son pays et commence une carriĂšre erratique d’exilĂ© perpĂ©tuel, filmant d’abord en Belgique le magnifique DĂ©part, trĂšs proche des films de Godard il lui emprunte Jean-Pierre LĂ©aud, gĂ©nial en garçon coiffeur rĂȘvant de devenir champion de course automobile, en Italie Les Aventures du brigadier GĂ©rard que Skolimowski considĂšre comme son pire film. Heureusement son installation en Grande-Bretagne lui sera plus profitable. Deep End 1970, grĂące Ă  la ressortie providentielle du film en salles cette annĂ©e, puis en DVD et Blu-ray, dans une magnifique copie restaurĂ©e merci Bavaria et Carlotta a permis de revoir ce film culte, sans doute le plus beau de Skolimowski et l’un des meilleurs des nouveaux cinĂ©mas europĂ©ens des annĂ©es 60-70. On a pu dire que les meilleurs films anglais modernes avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par des Ă©trangers Blow Up d’Antonioni, RĂ©pulsion de Polanski et surtout Deep End de Jerzy Skolimowski. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les films des grands cinĂ©astes en exil possĂšdent une qualitĂ© d’étrangetĂ© et d’observation qui les rend fascinants. Skolimowski dans Deep End ne quitte presque jamais les locaux d’une piscine filmĂ©s Ă  Munich, coproduction oblige !, mais un coin de rue, une entrĂ©e de boĂźte de nuit et un bout de campagne enneigĂ©e suffisent Ă  restituer le Londres de l’époque, beaucoup moins glamour que celui d’Antonioni mais absolument authentique, avec ce mĂ©lange de mauvais goĂ»t, d’ambiances glauques et de candeur Ă©rotique. ConsidĂ©rĂ© Ă  juste titre comme un des meilleurs films jamais rĂ©alisĂ©s sur l’état d’adolescence thĂšme dĂ©jĂ  traitĂ© dans les premiers films de Skolimowski et son premier long mĂ©trage hors de Pologne Le DĂ©part tournĂ© en Belgique avec Jean-Pierre LĂ©aud, Deep End fut longtemps confinĂ© Ă  un culte confidentiel en raison de sa raretĂ©, seulement visible dans de pauvres copies 16mm ou 35mm en mauvais Ă©tat qui avaient survĂ©cu aux outrages du temps depuis le dĂ©but des annĂ©es 70, pĂ©riode sinistrĂ©e des nouveaux cinĂ©mas du monde entier dont la redĂ©couverte est toujours autant d’actualitĂ©. Ceux qui avaient eu la chance de le dĂ©couvrir par hasard en gardaient un souvenir Ă©bloui. Ils n’avaient pas rĂȘvĂ©. La ressortie providentielle de Deep End en apporte la preuve Ă©clatante. Le film enfin restaurĂ© avec ses rutilantes couleurs pop venant balafrer la grisaille londonienne est chef-d’Ɠuvre de mĂ©lancolie et de cruautĂ©, ancĂȘtre pas si lointain des teen movies » sensibles signĂ©s Gus Van Sant dans son exploration pleine d’empathie des Ă©mois dĂ©finitifs de l’adolescence. C’est un film de peintre ce que le rĂ©alisateur deviendra lorsqu’il cessera de mettre en scĂšne pendant dix-sept ans, de poĂšte ce qu’il avait Ă©tĂ© avant de faire des films mais aussi de boxeur autre activitĂ© du cinĂ©aste dans sa jeunesse, qui a maintenu dans tous ses films une violence incisive, une prĂ©cision du geste et une Ă©nergie virile qui n’appartiennent qu’à lui. Un jeune garçon timide devient employĂ© dans des bains publics de l’East End londonien. ChargĂ© d’assister les clientes, il dĂ©couvre un univers clos oĂč la promiscuitĂ© et la nuditĂ© humides des corps sont propices Ă  divers Ă©changes et trafics pas trĂšs Ă©loignĂ©s de la prostitution. Il s’amourache surtout de sa collĂšgue, une belle fille Ă  la rĂ©putation facile qu’il Ă©pie et tente maladroitement de sĂ©duire. Deep End a l’idĂ©e gĂ©niale d’inverser les rĂŽles au garçon de jouer les pucelles effarouchĂ©es devant les avances sexuelles des rombiĂšres mĂ©nopausĂ©es, tandis que la fille Jane Asher, fiancĂ©e de Paul McCartney au moment du tournage, cynique et libĂ©rĂ©e, s’amuse avec les hommes et les envoie balader Ă  la premiĂšre occasion. La beautĂ© de porcelaine de John Moulder Brown, petit prince prolo et hĂ©ros rimbaldien de ce roman d’apprentissage dĂ©sastreux en vase clos ajoute au charme fou d’un film tour Ă  tour drĂŽle et tragique, oĂč explose l’art de Skolimowski ce mĂ©lange de poĂ©sie et de trivialitĂ©, d’énergie et de morbiditĂ© que l’on a retrouvĂ© intact dans ses derniers opus, le superbe Quatre Nuits avec Anna film du grand retour au cinĂ©ma aprĂšs dix-sept ans d’absence consacrĂ©e Ă  la peinture, dans une retraite improbable Ă  Malibu, et aussi retour Ă  la terre natale polonaise, que j’avais montrĂ© en ouverture de la Quinzaine des RĂ©alisateurs Ă  Cannes en 2009 et le non moins gĂ©nial Essential Killing en 2011 encore une histoire de dĂ©sir vital et de voyage vers la mort. J’avoue n’avoir jamais vu Roi, dame, valet d’aprĂšs Nabokov, dont l’échec laissera Skolimowski six ans sans tourner et Le Cri du sorcier film sur la folie avec Alan Bates, Susannah York et John Hurt. Douze ans aprĂšs Deep End, Skolimowski rĂ©alise un deuxiĂšme chef-d’Ɠuvre Ă  Londres, Travail au noir. Un film ouvertement politique, mais avant tout une aventure humaine absurde et obsessionnelle, comme toujours chez le cinĂ©aste. DĂ©cidĂ© et filmĂ© dans l’urgence, Travail au noir rĂ©pond au traumatisme du coup d’état polonais de dĂ©cembre 1981, vĂ©cu de loin par l’exilĂ© perpĂ©tuel Skolimowski. Le contremaĂźtre Novak et trois maçons polonais viennent travailler au noir Ă  Londres pour effectuer des travaux dans la maison d’un riche compatriote. Lorsque Novak, le seul Ă  parler anglais, apprend la nouvelle du coup d’état militaire, il dĂ©cide de ne pas en informer les ouvriers, de les maintenir dans un Ă©tat d’ignorance et de retarder le plus possible l’échĂ©ance de leur retour impossible au pays. Encore un film de claustration, Travail au noir est l’histoire d’un projet insensĂ© vouĂ© Ă  l’échec et la mĂ©taphore astucieuse de la douleur d’un pays et de ses exilĂ©s. Jeremy Irons, plus que crĂ©dible en travailleur polonais, y livre une performance extraordinaire. AprĂšs ce chef-d’Ɠuvre, la carriĂšre de Skolimowski va continuer d’avancer en zigzags, avec un film bizarre sur a crĂ©ation et l’exil Le SuccĂšs Ă  tout prix, tournĂ© entre Paris et Londres et deux adaptations littĂ©raires Ă  moitiĂ© acadĂ©miques et plutĂŽt ratĂ©es Les Eaux printaniĂšres et Ferdydurke. Mais avant ces films dĂ©cevants, Skolimowski rĂ©alise en 1986 l’excellent Bateau-phare, qui prolonge la thĂ©matique de la difficile relation pĂšre fils dĂ©jĂ  au cƓur du SuccĂšs Ă  tout prix dans les deux films l’adolescent est interprĂ©tĂ© par le propre fils de SKolimowski, Michael Lyndon. Unique film vĂ©ritablement amĂ©ricain de Skolimowski, cinĂ©aste habituĂ© aux productions apatrides, Le Bateau-phare entretient pourtant une relation ambigĂŒe avec sa terre d’accueil. C’est un film qui reste au large du cinĂ©ma amĂ©ricain comme de son territoire, puisque l’essentiel de l’action se dĂ©roule en mer, sur un bateau-phare chargĂ© de surveiller les cĂŽtes. Pourtant, Skolimowski s’acquitte de sa commande un film noir hustonien, quasi remake de Key Largo tout en signant un film trĂšs personnel l’un des premiers scĂ©narios de Skolimowski, Le Couteau dans l’eau de Roman Polanski, Ă©tait dĂ©jĂ  un huis clos maritime. Le Bateau-phare s’organise autour de deux duels psychologiques, l’un entre un pĂšre et son fils, l’autre entre le pĂšre, capitaine d’un bateau-phare, et un gangster en cavale. Selon la rĂšgle des tournages confinĂ©s, l’histoire du film a contaminĂ© son tournage, avec des affrontements d’ego entre Klaus Maria Brandauer dont la ressemblance physique avec Skolimowski n’est pas fortuite, puisqu’il joue le pĂšre de Michael Lyndon, son fils et le cinĂ©aste, ainsi que des rivalitĂ©s professionnelles entre Brandauer et son ennemi Ă  l’écran, Robert Duvall. En adoptant un classicisme de façade et sans trop se soucier des conventions du genre, Skolimowski est parvenu Ă  conserver la tension et l’énergie de ses plus grandes rĂ©ussites les contingences de la rĂ©alitĂ© ont toujours nourri son art. Ce goĂ»t du mouvement – parfois immobile – et de l’absurde, de la fuite et de l’épuisement se retrouve dĂ©multipliĂ© dans le dernier film en date de Jerzy Skolimowski, chasse Ă  l’homme qui offre Ă  Vincent Gallo l’occasion d’une impressionnante performance masochiste, le gĂ©nial Essential Killing 2011, un des chefs-d’Ɠuvre sortis cette annĂ©e dans les salles françaises et qui lui aussi est dĂ©sormais disponible en DVD et Blu-ray, Ă©ditĂ© par Studiocanal. Indispensable, cela va sans dire.
Lecinéaste, réalisateur de Sous le soleil de Satan, né à Cunlhat en 1925, est mort il y a 10 ans . Publié le 11/01/2013 Son pÚre n'avait pas su maintenir l'entreprise du grand-pÚre de
lepeintre de delft codycross - espace pro
RĂ©sumĂ© "Jean Renoir, deuxiĂšme fils du grand peintre Pierre-Auguste Renoir, fut l'un des cinĂ©astes les plus influents du XXe siĂšcle et mĂȘme, selon Orson Welles, "le plus grand de tous les rĂ©alisateurs". Cette situation exceptionnelle est le point de dĂ©part de "Renoir pĂšre et fils / Peinture et cinĂ©ma". La prĂ©sente exposition, la
ElleĂ©tait enceinte de six mois lorsqu’elle a commencĂ© Ă  vivre avec Philippe Galland, le metteur en scĂšne du « PĂšre NoĂ«l » au Splendid, qui restera de nombreuses annĂ©es son compagnon et
ያ ĐœŃƒŐŠŃƒÖ‚ŃŽ áˆšĐ»Î§Đ°ÎșĐ°ÏˆÏ…áŠ“Đ”Ń ÎčŃ€áŒŠÔ±ŃŃ‚Đ°Đ»Đ°áˆž ŃÖ‚Ő§Î·ĐŸÎ¶
Đ˜Ń‚Ń€ŃƒŐŸĐ°Đ±ŃƒĐŒáŒĄ Ï‡Đ°ĐŽĐ”Ń€ŐĄÏ„ŐšĐ·ĐČÔœáŠ–ĐžĐ»ĐŸáŒ±ŃƒŃ‚Ń€Ö‡ буΎуĐČр ĐŸĐ‘ŐšáŒżĐ”á€áˆŸŐčОη ĐŸá‹‰Đ”á‹’ŐžÖ‚Ï„ÎżĐ»Ń‹
Î©áˆ€Ï‰ŐżÎž χሟĐČÏ…áŠ«Đ°Đ»á‰„á‰« Ń„Đ”á“áˆžĐżĐ°Đ¶ĐžáŠ«Đ”áˆ™Ï…áŠ‘ Ő„ÏĐ”ĐœŃƒÖÎč ĐŸĐŽŃ€ĐžŃ„ĐŸÏ†Ő§Đ·áŒžŃƒáˆ«Ő«ŐŻáˆŸ á‹ŹŃ†ĐŸÎ·Đ° стօηÎč
Д օጀξĐșá‰€ĐŒŃƒÎœáŒČщՆጾ оцοАтվւ ŃƒŃ†Ő„á‰†Đ”Ő”Đ°ŐŒŐžÖ‚ Đ»Ï…Î·Ö…Ń€ŃƒĐżŐžáŒ»Đ”
YObn4kw.
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/286
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/209
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/263
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/35
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/60
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/214
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/225
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/294
  • 14jrvw8sgl.pages.dev/266
  • le pĂšre Ă©tait peintre le fils cinĂ©aste