PubliĂ©le jeudi 12 mars 2020. En cette matinĂ©e du 11 mars, la ville de Moissac a commĂ©morĂ© la premiĂšre JournĂ©e Nationale d’Hommage aux Victimes du Terrorisme. A cette occasion, de nombreuses autoritĂ©s Ă©taient
Enseignants, pĂ©diatres, orthophonistes... Tous le disent obligatoire Ă  l’école depuis fin 2020, le masque gĂ©nĂšre des troubles, surtout chez les plus petits et ceux dĂ©jĂ  en difficultĂ© au niveau du langage. » PierreORY, PrĂ©fet du Maine et Loire, a prĂ©sidĂ© la seconde cĂ©rĂ©monie en hommage aux victimes d’attentats terroristes, sur la place Leclerc Ă  Angers, en prĂ©sence des Ă©lus locaux, parlementaires et Ă©lĂšves des lycĂ©es Henri Bergson et Joachim du Bellay, vendredi 11 mars Ă  11h. Lien vers les quatre photographies mises en ligne par la prĂ©fecture. Depuis 2020, l’État a fait du 11 mars une journĂ©e d’hommage aux victimes du terrorisme et organise dans chaque dĂ©partement une cĂ©rĂ©monie. Et c’est un lieu trĂšs symbolique qui avait Ă©tĂ© choisi vendredi par la PrĂ©fecture de la Normandie et de la Seine Maritime la stĂšle pour la paix et la fraternitĂ© sur la place de l’église de Saint Etienne du Rouvray. Un lieu hautement symbolique, comme un hommage au PĂšre Hamel assassinĂ© le 26 juillet 2016 dans son Ă©glise. Parmi les moments forts de cette cĂ©rĂ©monie de recueillement, il y eut la lecture d’extraits de textes du philosophe des LumiĂšres Voltaire et du poĂšte et Ă©crivain Abdellatif Laabi par les Ă©lĂšves de 3e du collĂšge Robespierre de Saint Etienne du Rouvray. Il y eut aussi La Sonnerie aux Morts qui rĂ©sonna dans le froid matinal. Il y eut enfin La Marseillaise dont chaque mot prenait tout son sens devant cette Ă©glise. Une cĂ©rĂ©monie particuliĂšrement Ă©mouvante et intense aussi pour Roger Hellouin, porte-drapeau au sein de la section des Anciens combattants et victimes de la guerre du Val de la Haye, qui avait Ă©tĂ© invitĂ© Ă  participer Ă  ce temps d’hommage par le maire de la commune, Pascal Delaporte. Les personnalitĂ©s prĂ©sentes Ă  cette cĂ©rĂ©monie Pierre-AndrĂ© DURAND, PrĂ©fet de la Normandie et de la Seine-MaritimeJoachim MOYSE, Maire de Saint Etienne du RouvrayHubert WULFRANC, dĂ©putĂ©Annie VIDAL, dĂ©putĂ©eDamien ADAM, dĂ©putĂ©CĂ©line BRULIN, sĂ©natriceAline LOUISY-LOUIS, vice-prĂ©sidente reprĂ©sentant HervĂ© MORIN, prĂ©sident de la RĂ©gion NormandieCharlotte GOUJON, maire du Petit-Quevilly, reprĂ©sentant Nicolas MAYER- ROSSIGNOL, prĂ©sident de la MĂ©tropole Rouen-NormandiePascal DELAPORTE, maire de Val de la HayeKader CHEKHEMANI, adjoint, reprĂ©sentant Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, maire de RouenNadia MEZRAR, maire de Saint Pierre les ElbeufLaurent BONNATERRE, maire de Caudebec en CauxLe GĂ©nĂ©ral de division StĂ©phane GAUFFENYPascal BELIN, DDSP Direction DĂ©partementale de la SĂ©curitĂ© PubliqueDavid REYNE, Commandant, Chef du groupement territorial Sud, reprĂ©sentant le Colonel StĂ©phane GOUEZECLe lieutenant-colonel Fabrice DECAMP, dĂ©lĂ©guĂ© militaire dĂ©partemental adjoint de la Seine-MaritimeOlivier WAMBECKE, DASEN Directeur AcadĂ©mique des Services de l’Éducation NationaleClarisse CHEVALIER, Directrice de l’ONACVG Office Nationale des Anciens Combattants et Victimes de GuerreAnne-Sophie CLABAUT, reprĂ©sentant Denis MERVILLE, prĂ©sident de l’Association des maires de la Seine-MaritimeMgr LEBRUN, archevĂȘque du diocĂšse de RouenMr KARABILA, prĂ©sident de la mosquĂ©e de Saint Etienne du Rouvray et prĂ©sident du conseil rĂ©gional du culte musulman de Normandie TERRORISMEDU 11 MARS À destination des institutions : mairies, prĂ©fectures et ambassades Au TrocadĂ©ro Ă  Paris, cĂ©rĂ©monie de la premiĂšre JournĂ©e nationale d'hommage aux victimes du terrorisme - Retrouvez la vidĂ©o sur Youtube KIT RESSOURCES . JournĂ©e nationale d'hommage aux victimes du terrorisme : suivez la cĂ©rĂ©monie. PubliĂ© le 11/03/2021 Ă  1101, Mis Ă  jour le 11/03/2021 Ă  1710 En France, le terrorisme islamiste a fait 263 victimes depuis 2012. POOL / REUTERS Emmanuel Macron a saluĂ© la mĂ©moire des victimes du terrorisme lors d’une courte cĂ©rĂ©monie, jeudi, avant de rencontrer, Ă  Dammartin-en-GoĂ«le, l’imprimeur otage des frĂšres Kouachi en 2015. L’attentat allait me faire vivre chaque minute comme si c’était la derniĂšre ligne». La lecture d’un extrait du Lambeau de Philippe Lançon, journaliste rescapĂ© des attentats de Charlie Hebdo, a rĂ©sonnĂ© avec une force particuliĂšre lors de la cĂ©rĂ©monie de commĂ©moration des victimes du terrorisme, jeudi 11 mars aux Invalides. PandĂ©mie et recueillement obligent, c’est en petit comitĂ© qu’Emmanuel Macron a saluĂ© la mĂ©moire des victimes, en prĂ©sence d’une poignĂ©e de responsables politiques, dont les anciens chefs de l’État, François Hollande et Nicolas Sarkozy. Était Ă©galement prĂ©sente l’une des victimes de Mohammed Merah, terroriste franco-algĂ©rien qui avait assassinĂ© sept personnes, dont trois enfants, Ă  Toulouse et Montauban en lire aussiAprĂšs le choc des attentats, l’engagement sans faille des associationsIl s’agit de la deuxiĂšme JournĂ©e nationale consacrĂ©e aux victimes d’attentats, obtenue par les associations de victimes, et commĂ©morĂ©e dans toute l’Europe. Aux Invalides, lieu symbolique oĂč sont pris en charge la plupart des rescapĂ©s des attentats, le chef de l’État a prĂ©sidĂ© une cĂ©rĂ©monie sobre, sans discours. Une simple gerbe a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e et un temps de recueillement observĂ©, avant la lecture d’un extrait du rĂ©cit de Philippe Lançon par ChloĂ© Bertolus, chef du service de chirurgie maxillo-faciale Ă  l’hĂŽpital de la PitiĂ© SalpĂȘtriĂšre, qui avait opĂ©rĂ© la mĂąchoire du journaliste gravement blessĂ© en Ă  l'otage des frĂšres KouachiAprĂšs la cĂ©rĂ©monie, le prĂ©sident s'est rendu Ă  Dammartin-en-GoĂ«le, en Seine-et-Marne, pour visiter l’imprimerie de Michel Catalano, entrepreneur pris en otage le 9 janvier 2015 par les frĂšres Kouachi, lors de leur cavale aprĂšs l’attaque de Charlie Hebdo. Nul ne sait dire ce qu'il aurait fait ce jour-là», a dĂ©clarĂ© Emmanuel Macron en saluant le courage extraordinaire» du chef d'entreprise qui avait protĂ©gĂ© le jeune Lilian LepĂšre, son salariĂ©, en taisant sa prĂ©sence malgrĂ© les kalachnikovs des terroristes braquĂ©es sur lui. Michel Catalano, qui a conservĂ© son imprimerie, a montrĂ© au PrĂ©sident les traces de l'assaut des gendarmes qui ont abattu les deux assaillants. S'y trouve encore une photo de l'Ă©quipe, trouĂ©e d'une balle, et la kitchenette oĂč s'Ă©tait cachĂ© Lilian, sous l'Ă©vier. Pour tĂ©moigner de cette violence, il a laissĂ© intacte, sur le parking de son entreprise, une voiture criblĂ©e de balles qu'il veut donner au futur musĂ©e des victimes du terrorisme. Au mur, il a Ă©galement choisi de garder les dessins de pin-up qui avaient dĂ©clenchĂ© la colĂšre des deux lire aussiCharlie Hebdo les confidences d'un membre du GIGN au cƓur de l'assaut contre les frĂšres KouachiLa commĂ©moration des victimes des attentats tient une place importante dans le quinquennat d'Emmanuel Macron. En 2018, le prĂ©sident avait annoncĂ© la crĂ©ation d'un musĂ©e mĂ©morial du terrorisme, prĂ©vu pour 2027 Ă  Paris, et dont l'Ă©laboration a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  l'historien Henry Rousso, directeur de recherche au CNRS. Ces journĂ©es sont aussi l'occasion de rappeler tout le dispositif qu'on met en place en matiĂšre de lutte antiterroriste. C'est quelque chose que nous devons aux victimes», avait dĂ©clarĂ© plus tĂŽt l'ÉlysĂ©e, alors que le terrorisme islamiste a tuĂ© 263 personnes depuis 2012 dans l' VOIR AUSSI - Sommet europĂ©en de la lutte contre la radicalisation islamiste et le terrorisme retrouvez l'interview de GĂ©rald Darmanin par Yves ThrĂ©ard

Messagedu PrĂ©sident de la RĂ©publique 11 mars 2020. Ce 11 mars 2020 est la premiĂšre journĂ©e nationale d’hommage aux victimes du terrorisme. Cette date, choisie par l’Union europĂ©enne en souvenir de l’attentat commis Ă  Madrid Ă  la gare d’Atocha, le 11 mars 2004, nous rassemble aujourd’hui dans une communautĂ© de destins qui transcende les frontiĂšres.

Le PrĂ©sident Emmanuel Macron a prĂ©sidĂ© la seconde Ă©dition de la JournĂ©e nationale d’hommage aux victimes du terrorisme. Revoir la cĂ©rĂ©monie depuis les Invalides. Comme il l'avait affirmĂ© l'an dernier, le devoir de la France est de rappeler que les femmes et les hommes qui ont Ă©tĂ© visĂ©s par des attaques terroristes demeurent au cƓur de notre fraternitĂ© nationale et de notre souvenir, d’honorer leur mĂ©moire et de faire vivre leurs histoires et leurs engagements. Cette annĂ©e, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a souhaitĂ© laisser la parole Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© victimes ou qui combattent le terrorisme. Voici leur histoire Le 13 novembre 2015, je suis sorti rampant et seul du Bataclan. Le 8 septembre 2021, lorsque s’ouvrira le procĂšs des terroristes qui ont commis cet attentat, je ne serai plus seul et je n’aurai plus peur. En presque 6 ans, l’association Life for Paris que je prĂ©side aura permis de rassembler plusieurs centaines de victimes des attentats du 13 novembre Ă  Paris et Saint-Denis et leurs proches. Participer Ă  cette aventure associative m’a aidĂ© Ă  restaurer ma foi en l’humanitĂ© et a renforcĂ© ma conviction que c’est collectivement que la rĂ©silience est la plus forte. ÉgoĂŻstement, essayer de se sentir utile en dirigeant une association aura aussi Ă©tĂ© une maniĂšre efficace de lutter contre ma culpabilitĂ© de survivant. Au fond, que l’on entre dans une association de victimes pour s’aider soi-mĂȘme ou pour aider les autres, on finit inĂ©vitablement par faire les deux. Le partage, entre adhĂ©rents, de nos difficultĂ©s Ă  renouer le fil de nos vies nous a permis de tisser des liens presque familiaux. Et face au poison terroriste qui cherche Ă  nous diviser et Ă  fomenter une guerre de tous contre tous, je n’ai pas vu de meilleure rĂ©ponse que celle qui consiste Ă  se regrouper pour tenter d’avancer. Nous le montrerons aux Assises. Notre vie d’aprĂšs, Ă  nous victimes, passe par un difficile Ă©quilibre entre devoir de mĂ©moire et besoin d’oubli. Car survivre Ă  un attentat, c’est aussi tĂ©moigner perpĂ©tuellement de l’horreur inutile et cruelle du terrorisme. Que la RĂ©publique instaure une JournĂ©e Nationale d’Hommage aux Victimes du Terrorisme et crĂ©e bientĂŽt un musĂ©e allĂšge notre fardeau mĂ©moriel. Ces deux projets sont aussi l’une des raisons pour lesquelles Life for Paris pourra se dissoudre un jour, car la sociĂ©tĂ© aura intĂ©grĂ© et repris Ă  son compte une grande part de notre message de paix. Pouvoir Ă©crire ces mots est une chance Ă  plus d’un titre. Je peux le faire parce que j’ai survĂ©cu, parce que des victimes ont choisi de se rassembler, et parce que la France a dĂ©cidĂ© de ne pas oublier. J’essaie de mon cĂŽtĂ© d’ĂȘtre aussi fidĂšle que possible Ă  cette maxime que nous avons tirĂ©e de notre expĂ©rience avec Antoine Garapon La survie est la discipline du bonheur ». Arthur DĂ©nouveaux Les victimes d’attentats peuvent ĂȘtre frappĂ©es plusieurs fois. Une premiĂšre fois lorsqu’elles font face Ă  une violence inouĂŻe, qu’elles sont dĂ©shumanisĂ©es par le terroriste. Une deuxiĂšme fois, pour les victimes qui en rĂ©chappent, lorsqu’elles doivent continuer Ă  vivre avec des blessures, parfois profondes et indĂ©lĂ©biles, dans leur chair comme dans leur esprit. Une troisiĂšme fois, pour celles qui sont blessĂ©es au visage, car il y a dans la dĂ©figuration une peine supplĂ©mentaire celle de l'empĂȘchement social. Lorsqu’on ne se ressemble plus, qu’on ne peut plus parler, qu’on ne peut plus manger, ni mĂȘme respirer normalement, on perd une partie de sa vie sociale. En tant que chirurgiens, au service de chirurgie maxillo-faciale de l'hĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre Ă  Paris, nous tĂąchons du mieux que nous le pouvons de ramener ces patients vers la vie sociale. Tenter de rĂ©parer une bouche, une mĂąchoire, un regard, permettre Ă  ceux qui ne le pouvaient plus de parler de nouveau, de se nourrir et de respirer le plus normalement possible, rĂ©tablir un visage montrable », acceptĂ© par la sociĂ©tĂ© notre travail est d’aider les victimes Ă  se replacer parmi les humains. C’est cela le sens de notre engagement faire notre maximum pour rendre aux victimes l’humanitĂ© que le terroriste a tentĂ© de leur prendre. ChloĂ© Bertolus Le soir du 11 dĂ©cembre 2018, Ă  Strasbourg, un homme est entrĂ© de force dans mon taxi. C’était un terroriste il venait de commettre le pire. Pris en otage, j’ai rĂ©ussi Ă  rester vivant, Ă  faire face, et mĂȘme aidĂ© Ă  faire cesser son terrible pĂ©riple meurtrier. Des femmes, des hommes, des enfants venaient d’ĂȘtre touchĂ©s dans leur chair. Notre pays venait d’ĂȘtre frappĂ© au cƓur. Je resterai Ă  jamais marquĂ© par ce jour d’horreur. On se pense plus fort que cela, mais la rĂ©alitĂ© vous rattrape et le traumatisme est bien lĂ , rĂ©el. Quelque chose vous ronge de l’intĂ©rieur. Heureusement, on vous tend la main. Le travail des professionnels et des associations est essentiel, je dirais mĂȘme vital. Je suis papa. C’est ce qui m’a permis de tenir, de rester debout. Ce n’est pas facile car lorsqu’on est touchĂ© par le terrorisme, c'est toute la famille qui subit. Les problĂšmes font des dĂ©gĂąts en ricochet. On a besoin d’ĂȘtre aidĂ© et accompagnĂ©. Alors je me suis moi-mĂȘme engagĂ© j’ai créé mon association pour venir en aide aux victimes comme moi, pour faciliter les Ă©changes et la circulation d’informations. Ça a Ă©tĂ© une dĂ©cision importante pour moi, qui m’a aidĂ©, qui m’aide toujours, Ă  me reconstruire, aux cĂŽtĂ©s d’autres victimes, Ă  l’écoute de celles et ceux qui souffrent aussi, en dialogue avec elles. Avec ceux qui m’entourent, nous allons aussi sur le terrain que les terroristes voient comme un terrain de chasse, lĂ  oĂč ils tentent de dĂ©tourner notre jeunesse de son avenir. Nous y allons, nous y tĂ©moignons avec dĂ©termination, pour Ă©viter que les jeunes ne tombent dans le piĂšge de cette idĂ©ologie funeste. Nous y rappelons combien ĂȘtre Français est une chance ! Les terroristes veulent la division, la haine et la peur, et comptent l’instaurer par la violence et le sang. Nous leur opposons le vivre-ensemble et toutes les valeurs de notre RĂ©publique. Mon engagement est une maniĂšre de rĂ©pondre Ă  ceux qui veulent dĂ©truire cette cohĂ©sion qui fait de nous une Nation vous nous avez touchĂ©s, mais nous sommes debout et nous serons toujours du cĂŽtĂ© de la RĂ©publique, unis, tolĂ©rants, dans la paix. Mostafa Sahlane Le 13 novembre 2015 devait ĂȘtre la fin d’une semaine Ă©prouvante. Nous venions d’ĂȘtre mobilisĂ©s sur un kidnapping. Mais le soir, mes camarades de la BRI et moi sommes appelĂ©s au Bataclan. C’est un charnier. Et il y a des blessĂ©s. Ils nous regardent et clignent les yeux pour se signaler Ă  nous. On se comprend sans se parler. Les tirs viennent nous rappeler que le danger est tout proche. Alors que des collĂšgues progressent Ă  l’étage, oĂč les terroristes sont rĂ©fugiĂ©s, nous tirons les corps de blessĂ©s pour les sortir du chaos. On nous appelle ensuite pour prendre le relais de nos camarades Ă  l’étage. Je me retrouve derriĂšre le bouclier RamsĂšs qui sert Ă  protĂ©ger la colonne. A quelques mĂštres, dans ce couloir sombre, une porte. DerriĂšre elle, ceux qui viennent de tirer sur des centaines d’innocents. Alors que tout est sombre, une lueur, un espoir des otages sont encore en vie. Leur prĂ©sence accroit notre courage. Il nous faut les sauver. Nous sommes entraĂźnĂ©s Ă  combattre, mais rien ne prĂ©pare Ă  cela. Nous connaissons les plans, mais la position des otages et des terroristes est alĂ©atoire. Une chose est sĂ»re nous sommes dĂ©terminĂ©s. On doit agir. L’assaut est donnĂ©, je pousse la porte. Un dĂ©luge de feu blesse griĂšvement un collĂšgue, extrait par la colonne d’assaut. Pendant la progression, je tire et blesse le premier terroriste. Un collĂšgue me rejoint, passe devant moi. Le terroriste se fait exploser Ă  cet instant. Nous allons vers l’autre assaillant. Mon collĂšgue le neutralise. Les otages sont en vie. Ils donnent sens Ă  notre action. Je pense aux victimes qui ne sont plus lĂ , Ă  celles qui sont blessĂ©es, qui seront toujours en reconstruction. Ce sont elles qui m’ont donnĂ© la force de tenir. C’est l’élan de solidaritĂ© de tous ceux qui sont intervenus, des mĂ©decins, pompiers, gardiens d’immeuble, voisins
 C’est aussi le soutien de nos proches, pour qui cette Ă©preuve a parfois Ă©tĂ© plus dure Ă  vivre que pour nous-mĂȘmes. Car nous Ă©tions lĂ  pour faire notre travail, du mieux possible. Je veux dire Ă  tous ceux qui nous ont envoyĂ© des mots et des dessins Ă  la brigade, de toute la France, un immense merci. Quelques annĂ©es aprĂšs, j’y pense encore. A. Le 14 juillet 2016, ma fille Camille Murris Ă©tait assassinĂ©e sur la Promenade des Anglais Ă  Nice. En l’espace de quelques heures ma vie a Ă©tĂ© anĂ©antie. Comment allais-je pouvoir survivre sans mon enfant, moi qui avais tant souffert, corps et Ăąme, pour pouvoir ĂȘtre mĂšre ? Mon errance, mon dĂ©sarroi, ma souffrance ne m’ont pas aveuglĂ©e. L’amour pour ma fille m’a apportĂ© une force et une luciditĂ© extrĂȘmement concrĂštes personne ne devrait supporter une telle douleur. Ainsi, je me suis sentie porteuse d’une responsabilitĂ©. DĂšs 2016, j’ai dĂ©cidĂ© de m’investir. Je voulais faire tout mon possible pour Ă©viter de pareils drames. Pour ceux qui sont partis, pour ceux qui restent, et mĂȘme pour ceux qui sont responsables. Car quelle mĂšre n’aurait pas souhaitĂ© qu’on empĂȘche son enfant de sombrer dans le terrorisme ? TrĂšs vite une conviction m’a habitĂ©e lutter pour la mĂ©moire. Oublier revenait Ă  trahir, me trahir et, pire que tout pour moi, trahir l'honneur de mon enfant. La mĂ©moire est douloureuse mais l’oubli est insupportable. J’en ai fait mon combat. Mon objectif n'est pas juste que l’on se souvienne, mais de faire exister dans le prĂ©sent les traces de ces abominations, et mettre la mĂ©moire des victimes au service d’un modĂšle de sociĂ©tĂ©. Envoyer des messages d’espĂ©rance, un hymne Ă  la vie pour EUX, pour NOUS, est devenu mon credo. Pour les victimes du 14 juillet 2016, j’ai fait rayonner 86 faisceaux dans le ciel et contribuĂ© Ă  l'Ă©dification d'un lieu de mĂ©moire Ă  Nice. J'ai aussi imaginĂ© une aventure pour porter haut leur mĂ©moire 86 galets dĂ©posĂ©s dans la chaĂźne de l’Himalaya, chacun au nom d'une des victimes. Pour toutes les victimes du terrorisme en France, je porte depuis 2016 le projet du MĂ©morial MusĂ©e, Ă  Nice. Pour l’accueillir, reconstruire le Casino de la JetĂ©e Promenade dĂ©mantelĂ© par les nazis permettrait de conjuguer notre rĂ©sistance et notre rĂ©silience. C’est le sens de MĂ©morial des Anges, mon association. Cet engagement est ma maniĂšre de participer au bien commun, de transcender ma souffrance et de vivre. Anne Murris Enfant, mon rĂȘve Ă©tait de devenir pompier de Paris. Mes parents, eux, voulaient absolument que je fasse de longues Ă©tudes. Je me suis donc dis je serai mĂ©decin
 chez les pompiers de Paris ! Une quinzaine d’annĂ©es plus tard, un soir de garde, je suis appelĂ©e au Stade de France pour une intervention. C’était le 13 novembre 2015. Nous sommes les premiers sur les lieux. C’est le choc. Mais nous n’imaginons pas ce qui nous attend. Peu aprĂšs, notre Ă©quipe est appelĂ©e Ă  nouveau, cette fois en renfort. Direction le Bataclan. Toute la nuit, j’ai portĂ© secours Ă  une dizaine de victimes dans des conditions inimaginables. On s’entraĂźne toute notre vie Ă  faire de la mĂ©decine de guerre mais on ne s’attend pas Ă  la pratiquer sur le territoire national. À ce moment-lĂ , on se rend compte que notre formation est essentielle pour sauver des vies, mais on ne peut jamais ĂȘtre prĂ©parĂ© Ă  affronter tant de violence. En 2018, je dĂ©cide de poursuivre mon engagement autrement. Je suis sĂ©lectionnĂ©e pour intĂ©grer les unitĂ©s des forces spĂ©ciales. Depuis plusieurs mois, aux cĂŽtĂ©s d’infirmiers, je suis dĂ©ployĂ©e en opĂ©ration extĂ©rieure au Sahel, au sein de la Task force europĂ©enne Takuba. Nous combattons les groupes armĂ©s terroristes qui n’ont qu’un seul but la destruction. La mĂ©decine de guerre, on n’en fait pas souvent mais le jour oĂč il y en a besoin, on n’a pas le droit Ă  l’erreur. Je suis engagĂ©e pour sauver des vies, pour ĂȘtre aux cĂŽtĂ©s de mes camarades qui prennent tous les risques pour protĂ©ger les Français. Commandant Alix Le soir du 23 dĂ©cembre 1983, alors que nous dĂźnions avec mon mari dans un restaurant parisien, nous avons Ă©tĂ© victimes d’un attentat. J’ai Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ©e. À cette pĂ©riode, il n’existait ni dispositif ni structure pour aider les victimes comme moi. Il n’y avait aucune reconnaissance de notre statut. On ne peut imaginer toutes les difficultĂ©s que rencontrent les victimes. Je les ai vĂ©cues. Alors en tant que juriste, j’ai dĂ©cidĂ© de faire tout mon possible pour changer les choses. En 1986, j’ai créé l'association SOS Attentats. EngagĂ©e et dĂ©terminĂ©e, j’ai participĂ© Ă  la rĂ©daction de plusieurs lois qui ont permis de crĂ©er un fonds d’indemnisation en 1986. C’est aujourd’hui le Fonds de Garantie des Victimes des actes de Terrorisme et d'autres Infractions FGTI. Je me suis battue pour accorder aux victimes d’attentat le statut de victime civile de guerre. Le 23 janvier 1990, la loi a reconnu le terrorisme comme une nouvelle forme de guerre, en temps de paix. J’ai accompagnĂ© plusieurs autres lois, dont une pour assurer la prĂ©sence des victimes dans les procĂ©dures judiciaires. C’était indispensable pour lutter contre le terrorisme. Il y a la reconstruction, le travail difficile de retour Ă  une vie normale, et il y a la mĂ©moire. Alors qu’il n’en existait aucun dans le monde, j’ai ƓuvrĂ© pour qu’un mĂ©morial soit Ă©rigĂ© pour toutes les victimes du terrorisme. En 1998, le PrĂ©sident Chirac l’a inaugurĂ© aux Invalides, un lieu porteur de sens. C’est aux Invalides que nous honorons les victimes du terrorisme, que nous soignons les blessĂ©s dans la durĂ©e, et que nous accompagnons la reconnaissance, avec l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, l’ONACVG. Ce mĂ©morial est une statue Parole portĂ©e Ă  la mĂ©moire des victimes du terrorisme ». Elle reprĂ©sente une femme anonyme dĂ©capitĂ©e. Mais, alors qu’elle tient sa tĂȘte entre ses mains, ses paroles continuent de sortir de sa bouche. Cette parole que les victimes continuent Ă  transmettre aux vivants, par-delĂ  leur mort. Cette parole est un appel Ă  la paix, Ă  la justice, Ă  l’espoir et Ă  la rĂ©silience. Françoise Rudetzki Le 13 novembre 2015, sous-officier, je participais Ă  l’opĂ©ration Sentinelle Ă  Paris avec un escadron de mon rĂ©giment. Nous Ă©tions dans le 11Ăšme arrondissement lorsque nous avons appris que des tirs Ă©taient survenus quelques rues plus loin. Nous avons Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s rapidement au bar La Belle Equipe, oĂč nous sommes arrivĂ©s au mĂȘme moment que les pompiers. Nous avons tragiquement constatĂ© les dĂ©cĂšs d’innocents, avons portĂ© assistance aux personnes blessĂ©es et sĂ©curisĂ© la rue. Nous sommes restĂ©s engagĂ©s toute la nuit. Je n’oublierai jamais les regards que j’ai croisĂ©s ce soir-lĂ . Un mois plus tard, je passais le concours de l’Ecole militaire interarmes et dĂ©butais ma carriĂšre d’officier. Je suis fiĂšrement rentrĂ© au 1er RĂ©giment de chasseurs comme chef de peloton de chars Leclerc, Ă  la tĂȘte d’une trentaine d’hommes. Mon rĂŽle est d’assurer l’instruction gĂ©nĂ©rale, technique et tactique des soldats et leur entraĂźnement. C’est avec ce groupe d’hommes que je suis venu au Mali. J’y suis engagĂ© depuis novembre 2020. Nous assurons des missions de contrĂŽle de zones visant Ă  neutraliser les groupes armĂ©s terroristes dans leurs zones refuge. Le peloton sert Ă©galement d’escorte Ă  des convois logistiques vitaux pour le ravitaillement de la force. Ces mois loin de chez nous renforcent notre cohĂ©sion et nous permettent d’affronter les Ă©vĂšnements ensemble. C’est ce qui nous a permis de ne pas abandonner lorsque le peloton a Ă©tĂ© victime d’une attaque Ă  l’engin explosif le 28 dĂ©cembre dernier, causant le dĂ©cĂšs de trois de nos camarades, collĂšgues et amis. Tirant notre force du collectif, nous avons tenu bon malgrĂ© les circonstances, et rempli notre mission jusqu’au bout. En tant que chef, il m’a fallu montrer l’exemple et guider les plus jeunes. La cohĂ©sion du groupe a Ă©tĂ© cruciale. Je pense qu’il y a plusieurs hĂ©ros. Nos trois camarades qui ont accompli leur mission jusqu’au sacrifice ultime, et ceux qui restent et continuent de se battre comme les soldats de mon Ă©quipe qui sont allĂ©s au bout de leur engagement, malgrĂ© leur jeune Ăąge. Lieutenant Joffrey
Devantle mĂ©daillon de Jean-Moulin, Ă  Rodez, se tenait, ce vendredi 11 mars, une cĂ©rĂ©monie d’hommage aux victimes du terrorisme. Une cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle les Ă©lĂšves du collĂšge Saint-Viateur Canaguet ont lu un poĂšme d’Abdellatif LaĂąbi, et ceux de la classe » dĂ©fense » de l’établissement des Quatre-Saisons Ă  Onet-le-ChĂąteau, la lettre ouverte Ă©crite par
Le Premier ministre, Édouard Philippe, Ă©tait prĂ©sent Ă  la cĂ©rĂ©monie d'hommage aux victimes du terrorisme, le 19 septembre 2017, aux Invalides. Il Ă©tait accompagnĂ© de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, et Élisabeth Pelsez dĂ©lĂ©guĂ©e interministĂ©rielle chargĂ©e de l’Aide aux victimes d’attentat. "Non, nous ne pleurons pas sans raison. Nous pleurons des femmes et des hommes qui sont nos fils et nos compagnes. Nos concitoyens. Qui nous entendent, lĂ  oĂč ils sont, leur dire qu’ils nous manquent, mais que nous sommes lĂ , debouts, tristes, rĂ©solus, ensemble, soudĂ©s et, au fond, invincibles", a dĂ©clarĂ© le Premier ministre lors de son allocution lire le discours. Les familles endeuillĂ©es et les reprĂ©sentants des associations se sont rĂ©unis devant le mĂ©morial intitulĂ© "Parole portĂ©e Ă  la mĂ©moire des victimes du terrorisme", une sculpture-fontaine en bronze, oĂč ils se sont exprimĂ©s en mĂ©moire des victimes. Le Premier ministre a effectuĂ© un dĂ©pĂŽt de gerbe suivi d’une minute de silence.
FrançoisHollande et de nombreux membres du gouvernement et de l’opposition, dont Nicolas Sarkozy, assistaient ce lundi Ă  la cĂ©rĂ©monie

PubliĂ© le 19 sept. 2016 Ă  914Est-ce le retour de l'union sacrĂ©e ? François Hollande et de nombreux membres du gouvernement et de l’opposition, dont Nicolas Sarkozy, assistaient ce lundi Ă  la cĂ©rĂ©monie d’hommage aux victimes du terrorisme, organisĂ©e depuis 1998 par les associations mais avec une dimension particuliĂšre dans une France marquĂ©e par les attaques cĂ©rĂ©monie de lundi se tenait Ă  l’HĂŽtel national des Invalides, dans les jardins de l’intendant. "Nous venons vous Ă©couter vous, les victimes", a dĂ©clarĂ© François Hollande trĂšs Ă©mu, rappelant que cette cĂ©rĂ©monie a rĂ©uni les reprĂ©sentants des pouvoirs publics "au delĂ  des sensibilitĂ©s, des convictions qui peuvent nous habiter, unis sur l'essentiel."-Ce qu'il faut retenir de l'intervention de François Hollande - La rĂ©forme du fonds d'indemnisation des victimes le prĂ©sident a indiquĂ© que les ressources du Fonds de garantie seraient "revues" et que l'Etat "s'en porterait garant dans la durĂ©e". Il reconnaĂźt que "les rĂšgles d'indemnisation ne peuvent plus ĂȘtre les mĂȘmes" et surtout pas l'application de "critĂšres mĂ©caniques". - L'engagement de moyens supplĂ©mentaires pour la lutte contre le terrorisme "Nous devons pĂ©renniser l'action qui a Ă©tĂ© engagĂ©e, je parle bien sĂ»r de tous les moyens pour prĂ©venir les attentats, pour les dissuader, pour les empĂȘcher, et c'est un travail constant qui appellera des moyens encore supplĂ©mentaires au-delĂ  mĂȘme de ce que j'avais dĂ©cidĂ© pour les renforcer", a-t-il dit lors d'un discours aux Il a saluĂ© le travail discret mais immense des associations de victimes. "Le rĂŽle des pouvoirs publics est indispensable mais ils ne peuvent rien faire sans que vos associations soient impliquĂ©es", a t-il dĂ©clarĂ©. - "l'Etat de droit, ce n'est pas une faiblesse", a insistĂ© François Hollande devant Nicolas Sarkozy, prĂ©sent, qui l'a entre autres accusĂ© de faiblesse. -Le prĂ©sident du groupe socialiste au SĂ©nat salue l'hommage rendu aux victimes et affirme Ă©galement la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server l'Etat de droit. DerriĂšre l'union sacrĂ©e apparaissent tout de mĂȘme les tensions politiques. -10h50 Fin du discours de HollandeL'hymne des victimes du terrorisme retentit pour conclure le discours du prĂ©sident de la RĂ©publique. Le prĂ©sident serre dans ses bras certaines victimes et s'attarde Ă  discuter avec celles qui le souhaitent pendant quelques minutes. Il signe le livre d'or avant de s'en aller. Le public est invitĂ© Ă  signer ce livre d'or aussi. -10h45 "L'Etat de droit n'est pas un Ă©tat de faiblesse"Le prĂ©sident a aussi annoncĂ© l'allocation supplĂ©mentaire de moyens pour la lutte contre le terrorisme sans donner plus de dĂ©tails. 10h40 RĂ©forme du systĂšme d'aide aux victimes"Rien ne peut plus ĂȘtre comme avant." François Hollande rend hommage aux victimes mais aussi aux associations sans lesquelles le droit des victimes n'aurait pas Ă©voluĂ©. Il reconnaĂźt que "les rĂšgles d'indemnisation ne peuvent plus ĂȘtre les mĂȘmes" et que le secrĂ©tariat d'aide aux victimes n'est "pas une administration de plus qui viendrait compliquer le cheminement vers les droits qui sont les vĂŽtres." L'indemnisation doit ĂȘtre "juste" et "transparente", et non pas une application automatique de "certains critĂšres". Le fonctionnement du fonds de garantie va ĂȘtre rĂ©formĂ©. -10h30 Discours de François Hollande"A travers vous c'est la France toute entiĂšre qui a Ă©tĂ© visĂ©e". François Hollande prononce un discours qui s'adresse directement aux reprĂ©sentants des victimes. Il se fĂ©licite de cette union des politiques, "au delĂ  des sensibilitĂ©s". Il exprime aussi son "soutien" et adresse ses "pensĂ©es" Ă  Jacques Chirac, qui a inaugurĂ© la stĂšle sur laquelle les fleurs ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es en Fin des tĂ©moignages et recueillementAprĂšs l'Ă©numĂ©ration des noms de toutes les victimes des diffĂ©rents attentats terroristes - mis Ă  part une dizaine d'entre eux en raison de l'opposition des familles, les reprĂ©sentants des victimes se sont recueillis devant les gerbes de fleurs dĂ©posĂ©es en hommage Ă  chaque victime. Puis la marseillaise est chantĂ©e par le choeur de l'armĂ©e française aprĂšs une minute de silence. -09h20 Succession de discours et de tĂ©moignages de victimesFrançois Hollande, trĂšs Ă©mu pendant le discours du prĂ©sident de l'association 13onze15 et pĂšre d'une victime du Bataclan. Ce dernier a rappelĂ© les valeurs de la RĂ©publique et a refusĂ© l'amalgame d'une religion et "d'une folie meurtriĂšre". Puis vient le discours du vice-prĂ©sident de life for paris, d'un membre de l'association des victimes de l'attentat de Ouagadougou, et la fille d'une victime de Grand Bassam. Succession de rĂ©cits Ă©mouvants et de tĂ©moignages de victimes et de reprĂ©sentants de victimes. Certains messages sont trĂšs politiques notamment sur l'engagement de la France au Mali ou le renforcement des moyens pour la lutte contre le terrorisme. Pour l'attentat de Nice, le tĂ©moignage d'une jeune musulmane ayant perdu trois membres de sa famille Ă©meut particuliĂšrement l'assemblĂ©e. Elle souligne l'importance de ne pas faire d'amalgame et de continuer Ă  former "une seule et mĂȘme communautĂ©", celle des "enfants de la rĂ©publique".-09h10 ArrivĂ©e du PrĂ©sidentFrançois Hollande vient d'arriver et va saluer les reprĂ©sentants des victimes, les prĂ©sidents d'association dont Georges Salines, fondateur de l'association 13onze15. Il a aussi saluĂ© rapidement Nicolas Sarkozy, placĂ© au premier rang, parce qu'ancien prĂ©sident de la rĂ©publique tandis que François Fillon et Alain JuppĂ© sont au troisiĂšme, parce qu'anciens premiers ministres. -09h00 François Hollande devrait arriver de maniĂšre imminenteDans les jardins de l'intendant, les nombreux membres du gouvernement et de l'opposition attendent en silence le prĂ©sident de la RĂ©publique pour le dĂ©but de la cĂ©rĂ©monie d'hommage aux victimes d'attentats terroristes. François Hollande sera accueilli par le gouverneur militaire de Paris.

14mars 2022. Depuis 2020, l’État a fait du 11 mars une journĂ©e d’hommage aux victimes du terrorisme et organise dans chaque dĂ©partement une cĂ©rĂ©monie. Et c’est un lieu trĂšs symbolique qui avait Ă©tĂ© choisi vendredi par la PrĂ©fecture de la Normandie et de la Seine Maritime : la stĂšle pour la paix et la fraternitĂ© sur la place de
l'essentiel Le 11 mars est dĂ©sormais la journĂ©e nationale d’hommage aux victimes du terrorisme. À Carcassonne, une premiĂšre cĂ©rĂ©monie Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e en prĂ©sence des familles des victimes des attentats de Carcassonne et TrĂšbes, en 2018. Pleurer les morts et rĂ©parer les vivants". C’est par ces mots que Sophie ElizĂ©on, prĂ©fĂšte de l’Aude, expliquait, dans un message du prĂ©sident de la RĂ©publique, Emmanuel Macron, l’importance de cette premiĂšre cĂ©rĂ©monie d’hommage aux victimes du terrorisme. Une centaine de personnes s’était rassemblĂ©e pour l’occasion, ce 11 mars 2020, place Davilla, pour cĂ©lĂ©brer la mĂ©moire des victimes du terrorisme. Une date symbolique rappelant l’attentat de Madrid, le 11 mars 2004, attentat djihadiste le plus meurtrier d’Europe mais Ă©galement la date du 11 mars 2012, Ă©voquant les premiĂšres attaques terroristes de Mohamed Merah, touchant les villes de Toulouse et Montauban. Sans oublier les attaques de Carcassonne et TrĂšbes, datant du 23 mars 2018, qui avait fait quatre morts et quinze blessĂ©s. Les familles des victimes des attaques de l’Aude Ă©taient prĂ©sentes pour cette premiĂšre journĂ©e d’hommage. Marielle Beltrame, Ă©pouse d’Arnaud Beltrame Ă©tait accompagnĂ©e de la famille d’HervĂ© Sosna, de celle de Christian MedvĂšs et celle de Jean MaziĂšres. L’ensemble des forces de police Ă©tait aussi prĂ©sent, accompagnĂ© de la sĂ©curitĂ© civile, des pompiers et des Ă©lus de la rĂ©gion ainsi que du dĂ©partement. Les maires des communes touchĂ©es par les attentats de 2018 dans l’Aude, Ă©taient prĂ©sents pour soutenir les familles. Marc Rofes, maire de Villedubert, Éric MĂ©nassi, maire de TrĂšbes ou encore GĂ©rard Larrat, maire de message du prĂ©sident de la RĂ©publique, lu par la prĂ©fĂšte de l’Aude, Ă©tait clair "Cette journĂ©e est la preuve que les terroristes ont Ă©chouĂ©", avant d’ajouter "c’est aussi une reconnaissance envers ses femmes et ses hommes, qui ont aidĂ©, sauvĂ© et soignĂ©." Peu aprĂšs, les cadets de la sĂ©curitĂ© civile du collĂšge Gaston-Bonheur de TrĂšbes ont rappelĂ© les prĂ©noms des victimes et accompagnĂ© les Ă©lus et les familles lors du dĂ©pĂŽt de gerbe devant le monument aux morts. Sept gerbes seront dĂ©posĂ©es successivement, dans un silence absolu, en hommage aux disparus. Les familles des victimes Ă©taient reçues, Ă  la suite de la cĂ©rĂ©monie et dans l’intimitĂ©, par Sophie ElizĂ©on, prĂ©fĂšte de l’Aude.
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